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La bonne surprise de la Dette d’Etat.

Les marchés ont capitulé… Depuis le 1er Janvier le Cac40 est en perte de 30%, idem pour le Dax et le Dow Jones, le SP500 recule de 20%.

Le Pétrole WTI est à 24,138$ alors que le 25 Février dernier il cotait encore à 50$ le baril, ce qui est en soit une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des consommateurs d’Or noir.

Les Devises ayant le rôle de valeurs refuges jouent pleinement leurs rôles avec le JPY qui passe de 112 à 101 Dollars, l’USD/CHF lui accuse la perte de 300 points de bases.

Le marché redevient efficient excepté l’Or qui lui semble avoir pris sa retraite sur son rôle de valeur refuge face à l’économie et remplacer le temps de cette crise par les cryptomonnaies.

Le marché redevient efficient excepté l’Or qui lui semble avoir pris sa retraite sur son rôle de valeur refuge face à l’économie et remplacer le temps de cette crise par les cryptomonnaies.

Les Banques centrales assouplissent encore tant qu’elles le peuvent leurs politiques monétaires ainsi que de quantitative easing à l’image de la FED et la BOE qui ont réduis leurs taux de 50 points de base. De plus la BCE et la BNS se tournent également vers le quantitative easing.

Notons tout de même que le nominal des obligations « corporates » explosent.

Malgré ce sombre tableau de l’économie mondiale, une éclaircie perce les sombres nuages noirs de la récession. Elle se trouve au niveau des rendements des Obligations d’Etat qui stagnent voir qui repartent à la hausse, synonyme que les investisseurs ne se ruent pas dessus et donc n’augmentent pas les dettes des pays qui sont déjà à des sommets inédits et extrêmement dangereux lorsqu’on étudie le montage financier de ces dernières…

Que ce soit du Bund américain à l’OAT française en passant par la dette italienne et suisse, aucun de ces rendements est en baisse sur la dernière semaine ; ce qui peut paraitre étonnant dans ces moments de crise économique.

En période de récession, les liquidités ont tendance à passer d’actifs considérés comme risqués au même niveau que les actions et les devises offensives à des actifs plus surs tels que les obligations, les devises refuges ,…

Cependant, les obligations d’Etats ont été mise de coté au profit des obligations « corporate » , la réalité étant que le sentiment des investisseurs est prédominé par la perte de confiance des institutions nationales qui seront les plus touchés financièrement par cette crise avec l’arrêt total de la production mondiale.

Alors pourquoi les obligations « corporate » qui sont tout de même en première ligne continuent à avoir la confiance des investisseurs ? La raison est très simple, la plupart des gouvernements ont fait preuve de mesures visant à soutenir l’économie auprès des ménages afin que les différents confinements limitent les dégâts sur l’économie et lorsqu’on sait que ce sont les ménages les plus gros leviers à la bonne santé de l’économie globale ainsi qu’à la santé des entreprises….

Il y a également une autre raison, nous restons sur une décennie globale de bonne santé économique avec une expansion durant l’année 2019, les entreprises possèdent donc des réserves dans lesquelles elles peuvent puiser afin de pouvoir passer cette crise sans dégâts trop importants voir même « mortel »…

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